Détention
Entre les murs – Walid Bouchmila (Horizon d’Enfance) : « Quand on fait un projet en prison, il faut vraiment penser à tout le monde. »
Au sein du projet l’Alternative, mis œuvre par Avocats Sans Frontières et ATL MST SIDA, Horizon d’Enfance met en place des activités culturelles à la prison de Gabès, des formations à destination du personnel pénitentiaire et des formations qualifiantes (plomberie, plâtrerie, arts culinaires et pâtisserie) à destination des détenus. Ces derniers bénéficient également de formations en entreprenariat, d’un accompagnement au montage de micro-projets et d’un suivi psychologique de préparation à la sortie. L’objectif global du projet est de contribuer à la réhabilitation et à la réinsertion des détenus de la prison de Gabès.
ASF rejoint la campagne « Poverty is not a crime »
ASF se joint à Open Society Foundation, APCOF, PALU, et ACJR dans une campagne pour promouvoir la dépénalisation et la déclassification des délits mineurs. Le « vagabondage », les « comportements désordonnés » ou encore l’ « oisiveté » demeurent des motifs valables pour arrêter et incarcérer des individus, contribuant notamment à la surpopulation endémique des prisons à travers le monde. Affectant particulièrement les personnes en situation de vulnérabilité, ces lois et leur application sont arbitraires et discriminatoires.
Détention arbitraire en RDC : Le réseau Detention ExPEERience introduit une action en responsabilité de l’État devant 4 juridictions
Le 15 septembre 2020, 6 requêtes ont été déposées devant les tribunaux de grande instance de Kinshasa, de Mbuji-Mayi (Kasaï oriental), de Lubumbashi (Haut Katanga) et de Kindu (Maniema). Formulées au nom de personnes physiques et d’organisations de la société civile, elles demandent, selon les cas, aux juges compétents de constater les situations de détention arbitraire ou l’état catastrophique des prisons, notamment à cause de la surpopulation carcérale. Cette action souhaite aussi que la responsabilité de l’Etat soit reconnue dans les préjudices subis par les requérant.e.s.
Ebru Timtik est morte, sauvons Aytaç Unsal
Les avocats Ebru Timtik et Aytaç Unsal, condamnés à respectivement 14 ans et 11 années de prison, ont décidé de faire une grève de la faim illimitée pour dénoncer le procès injuste dont plusieurs dizaines d’avocats turcs font l’objet. Ils demandent à pouvoir bénéficier d’un procès équitable. Ce jeudi 27 août 2020, nous avons appris avec une peine immense le décès de Ebru Timtik, en grève de la faim depuis 238 jours. Aytaç Unsal est toujours en grève de la faim aujourd’hui et sa libération pour raisons de santé a déjà été rejetée. Nous demandons la libération immédiate de Aytaç Unsal, afin qu’il ne subisse pas le même sort qu’Ebru Timtik. Nous demandons également le respect, sans délai, du droit à un procès équitable, garanti par l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme à laquelle la Turquie est partie.
Face à la propagation du Covid-19, prendre des mesures urgentes et immédiates pour protéger les droits des détenus en Afrique
Déclaration conjointe À l’adresse des gouvernements des États membres de l’Union africaine et des organisations internationales de défense des droits humains en Afrique.
Détenu sans raison depuis 10 ans
Makala, qui veut dire « charbon » en lingala, est la prison centrale de Kinshasa. C’est aussi l’un des principaux pénitenciers d’Afrique : on y compte 8.500 détenus dans un complexe de pavillons et de baraquements en brique et en tôle, conçu initialement pour héberger 1.500 personnes. C’est une petite ville, un écosystème, où tout se monnaie, s’échange, se négocie jusqu’à l’espace au sol pour se coucher. Certaines cellules de 100 m2 abritent 200 détenus dont beaucoup dorment à même le sol. Ceux-ci sont sous-alimentés et connaissent de graves problèmes de malnutrition. Les coups, les mauvais traitements peuvent parfois conduire à la mort. L’extrême promiscuité et la précarité créent inévitablement des conflits qui ne seront gérés que dans la violence.
Désiré, enfin libéré après « 9 ans de la mort »
Avec l’aide d’ASF, Désiré Loko a été libéré après avoir passé exactement 8 ans, 5 mois et 21 jours en détention préventive à la prison centrale de Kinshasa, alors qu’il était innocent. Son cas illustre la problématique de la détention préventive en RD Congo. Des détenus sont parfois laissés pendant plusieurs années sans qu’aucun juge ne statue sur leur sort, ni accès à un avocat.
Tunisie : la loi contre les stupéfiants est au point mort
La loi actuelle relative à la lutte contre les stupéfiants entre dans sa 25ème année d’application, et ce malgré les annonces médiatiques et l’adoption d’un nouveau texte de loi en Conseil des Ministres. Considérée comme injuste, inefficace et obsolète, cette loi continue à faire des victimes auprès des populations les plus vulnérables en Tunisie. ASF plaide pour une accélération de la réforme législative en la matière.
Paroles kinoises (3/3): «La liberté est mise aux enchères»
En RD Congo, défendre les droits des victimes d’injustice et exercer ses libertés fondamentales reste un défi. Face à un système de justice souvent défaillant et, parfois, aux intimidations, des hommes et des femmes poursuivent un idéal : vivre dans un monde plus juste. Troisième des trois rencontres : l’avocat Hervé Mafwila, à propos de la détention abusive.
Deux ans de lutte contre le recours à la détention illégale en RD Congo
Depuis deux ans, ASF travaille activement avec les Barreaux de l’Ouest de la RD Congo à lutter contre le recours abusif, voire illégal, à la détention préventive. L’occasion de revenir sur trois aspects clés de ce projet: le développement de la capacité à comprendre et à agir des personnes placées en détention, l’assistance judiciaire des détenues par des avocats spécifiquement formés et la mise en évidence de conditions de détention catastrophiques, et des causes à l’origine du recours massif à la mesure de détention préventive.
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